vendredi 29 juin 2012

Chronique 12

 L'une de mes difficultés à faire des chroniques c'est que vu que je lis assez vite et que je n'en ai jamais assez j'attaque quasiment à chaque coup dans la foulée un livre après l'autre ce qui fait que au final une fois que j'ai fini le 2eme j'ai du mal a me souvenir avec précision du premier et j'ai plus tellement envie.

Pour éviter ça je me suis arrêté dans ma lecture du "Meilleur des mondes" pour écrire ma chronique sur Peste.


Titre : Peste
Auteur : Chuck Palahniuck
Edition : Folio SF
Pages : 431

Synopsis :
Mais qui est donc Buster Casey, alias Rant ? Dans un futur où une partie de la population est " diurne et l'autre - nocturne " selon un couvre-feu très strict, Peste prend la forme d'une biographie orale faite de rapports contradictoires émanant de témoins qui ont connu le mystérieux Buster de près ou de loin. Garçon aux mœurs étranges, friand de morsures animales en tous genres pour certains, génial tueur en série ou répugnant individu pour d'autres, le véritable Buster Casey semble, au fil des récits, de plus en plus insaisissable et protéiforme. De quoi alimenter le mythe...

Note de l'éditeur : 
Dans ce roman, sorte d'éloge funèbre chanté par un chœur constitué d'amis, de voisins, de policiers, de médecins, de détracteurs et d'admirateurs, Chuck Palahniuk explore les tréfonds de la vie moderne et dresse le portrait en creux d'une Amérique en mal de repères. Evangile subversif et grotesque ou le rire donne la réplique à l'horreur, Peste décrit un monde qui marche sur la tête, où la vie est à mourir d'ennui et la mort positive et créatrice.

Chronique :
Je publie cette chronique un petit moment après l'avoir écrite, en ce moment même où j'écris je ne sais toujours quand je la posterai pour la simple et stupide raison que j'ai oublié de prendre le bouquin avec moi. Et faire ma chronique sans avoir le livre sous la main j'aime pas. Impossible de vous mettre les citations qui m'ont plut et pas facile de se souvenir au niveau des noms et tout.
(Je m'y suis tenu j'ai rajouté mes citations et revu un truc ou 2 par-ci par-là, un texte cru et dur mais efficace. A la fin assez difficilement compréhensible mais pas un moment je n'ai pensé a arrêter de le lire, sauf quand il y avait un côté scato je déteste ça)

C'est pour cela que je sens qu'on va rester assez terre à terre vu que je ne compte pas réécrire ce post par la suite.
J'ai commencé ce livre pour 2 raisons, l'auteur et la couverture. Si l'auteur ne vous dit rien c'est que vous ne saviez pas qui a écrit Fight Club, si vous ne savez pas ce qu'est Fight Club vous avez loupé votre vie. (Nan je déconne heureusement mais franchement regardé le, c'est l'un de mes films préférés et il vaut le coup, je l'ai regardé genre 15fois.Sans rire.)
Bref j'ai voulu testé et on retrouve les mêmes éléments qui ont fait la renommé de cet auteur. Un univers violent, une critique abrupte et crue de la société, des phrases choc qui restent en tête et des infos sympa (comment fabriquer du napalm ou apprendre comment les épidémies ont causé la fin de plusieurs civilisations^^)

"Les études comportementales montrent que quand  on rencontre un étranger, en 43s, on s'est fait une idée sur ses revenus, son âge, son QI, et on sait déjà si on le respecte ou non."

La façon dont est écrit ce livre est assez originale, il s'agit d'une biographie orale. C'est à dire qu'une multitude de personne racontent la vie de Rant Casey post-mortem, des gens qui l'ont vu qu'une seule fois à ses parents et sa petite amie. Puisque le personnage principale est bien Rant Casey ou Buddy, on hésite tout le long du livre pour deviner si c'est un péquenaud taré ou un brillant leader charismatique. Même après avoir fini le livre la question reste pour moi.

On le voit, on s'y attache un peu, on tente de le comprendre mais on y arrive jamais vraiment.

"Rant disait toujours : "Le plus grand réocnfort, dans la vie, c'est de regarder par-dessus son épaule et de voir des gens plus malheureux que vous, qui font la queue derrière.""

On ne se rend pas compte tout de suite mais l'action se déroule dans un univers de science fiction, par exemple la technologie de transfert sensoriel n'est évoqué que vers la page 150. Dans cet univers la population est divisée en 2, les diurnes et les nocturnes ayant chacun une partie de la journée où ils ont leur propres activités. Les nocturnes étant principalement des marginales, ils pratiquent un sport, le Crashing, dans lequel le but est de se foncer dedans en voiture selon des règles précises.

On suit la vie de Rant de l'enfance a sa mort, de son petit village paumé jusqu'à la ville où il va devenir un nocturne. C'est quelqu'un de très spécial il se fait mordre volontairement par des animaux afin de se sentir bien et est capable de chose incroyable. (Au cours d'un ramassage d'ordures dans son ville il dit quel préservatif et quel protège slip appartient a qui, ou après un cunni il récite tout ce que la femme a mangé depuis une semaine. Taré quoi..)

Je m'arrête là mais je pourrais dire encore beaucoup de chose dessus. 

Je passe directement aux points positifs et aux points négatifs, c'est plus rapide et plus clair.

+ Une histoire intéressante, des personnages atypiques, un système de lecture intéressant via le chorus de personnage qui parlent. Et aussi toutes les petites informations trash et les phrases qui marquent (On pourrait imaginer un Bernard Werber ayant fait une dépression et ayant voulu nous en mettre plein la gueule^^) Désolé pour le  langage mais le texte est assez cru et peu traumatisé les plus jeunes.

- Une histoire intéressante c'est vrai mais pas claire du tout, on passe d'un livre contemporain un peu spécial a un livre de sf pour finir par un livre où intervient le voyage spatio-temporel et des notions comme le "temps liminal". Ce livre est un vrai trop plein d'idée, on sent énormément de bonnes choses derrière mais c'est beaucoup trop fouilli, on ne comprend pas vraiment l'intérêt du Crashing et encore moins le voyage spatio-temporel. 

"Quand on a abordé le sujet des MST, la petite Lawrence a déclaré fermement que ce n'était pas un problème. Elle a dit que les professionnelles du sexe pratiquent régulièrement le sexe oral, comme une partie des préliminaires. En expliquant que le but véritable est de vérifier systématiquement si le client n'est pas malade. Elle disait que la syphilis a un goût de de poulet au curry. L'hépatite de veau aux câpres. La chaude-pisse de chips parfum crème sure-oignons. Le HIV, de pop-corn sauté au beurre. 
Elle regarde mon épouse. "Laissez moi vous lécher la chatte, et je pourrai vous dire si vous avez été exposée aux verrues génitales, et si vous avez un risque de faire un cancer du col de l'utérus." La plupart des cancers ont un goût de sauce tartare.
 Encore aujourd'hui je suis incapable de manger une sauce tartare"

C'est un livre que l'on peut lire si l'on a aimé Fight Club, ce lecteur là s'y retrouvera mais sinon c'est assez dur dans tous les sens du terme. J'ai personnellement bien aimé mais je sais que si j'avais un panel à qui le proposer il serait descendu...

Note finale : 6,5/10

(Mais par pitié si vous voulez me faire plaisir,)
( lisez ou au moins regardez le film Fight Club.)
( J'ai tellement vu de fois le film que je l'ai préféré au livre perso. )
 Et en plus y a Brad Pitt torse nu! (argument de la dernière chance destiné au filles^^) 

2 commentaires:

  1. dis moi que tu l'as et je te l'emprunte pour ma lecture personnelle d'aout , ton histoire de cunni m'a convaincue

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    1. nan dsl je l'ai pas, emprunté a la médiathèque? Mais tu sais si j'ai mis 6,5 c'est pas pour rien, et 6,5 c'est pas un très bonne note...y a des bonnes choses mais ça m'étonnerait vraiment qu'il te plaise...

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