lundi 29 octobre 2012

Chronique 22 "_"?

Oui je les enchaîne en ce moment, en plus la chaudière a pété à la maison ce qui fait que je passe mes journées dans mon lit devant le radiateur électrique. Il fait que 13degré dans la maison -__-
 Et qui dit lit, dit lecture!





Titre: Le Pistolero
Auteur: Stephen King
Edition: J'ai Lu
Pages: 255
Pliures:3

Synopsis:

" L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait... " Ce Pistolero, c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d'affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables...


Chronique:

Je crois ne jamais avoir eu autant de mal à me décidé si j'ai aimé un livre ou non.
J'ai entamé ce livre à cause de nombreux avis positifs de personnes dont j'apprécie leur blogs (Principalement Lune qui m'a décidé, sa chronique donne plus que envie^^) c'est pourquoi quand je l'ai vu à la médiathèque et que j'ai vu l'épaisseur je l'ai pris sans hésiter.

Le personnage que l'on suit tout au longe de son périple est Roland de Gilead ou dit le Pistolero, le dernier encore en vie. Dans un monde post-apocalyptique où l'eau est un denrée aussi rare que l'or, le Pistolero traverse le désert à la poursuite de l'homme en noir.


L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait. 

L'idée de base est très intéressante, on a l'impression d'être dans un western avec le pistolero comme cow-boy à la poursuite  d'un hors la loi. Mais là s'arrête la comparaison puisque dans cet univers l'homme en noir ramène les morts à la vie et le pistolero n'hésite pas à tuer toute la population d'une ville si elle tente de s'attaquer à lui.

L'écriture est de qualité, King oblige. 
Mais pour ma part tout au long du livre j'ai eu des moments où j'ai eu envie de dire :
 Mais WTF??

Le problème est que dans ce livre on suit le Pistolero dans sa traque, on le voit dans toutes ses actions mais on ne les comprend que rarement! L'auteur garde une très grande partie des informations, on est dans le flou pendant très longtemps. Ce n'est qu'à la fin qu'une partie de la vérité fait jour mais ce n'est que "la fin du commencement"
on sait que le monde est un héritage d'un monde industrialisé et moderne grâce aux machines mécaniques que notre héros croise au long de sa route mais ce sont des épaves, des vestiges d'une civilisation disparue.  

Mais il n'y a pas que ça! L'univers post-apo se mêle au surnaturel avec des mutants, des démons mais aussi d'autres mondes. Jack en est un exemple, je me demande toujours ce qu'il vient faire là lui... 

"_Tout est tellement vieux, fit Jake d'un air abattu lorsqu'ils s'arrêtèrent pour se reposer. N'y a-t-il rien de jeune dans ce monde?
Le Pistolero sourit et lui donna un coup de coude.
_Toi
Jake répondit avec un sourire blême."


Une des parties qui m'a le plus plut c'est celle où il raconte son enfance. Au cours du récit il se remémore  lors de flash-back qui nous en apprennent plus que tous les autres passages. On a vraiment envie d'en savoir plus, pourquoi et comment il est devenu l'homme qu'il est.


"_Un brin d'herbe. Tu es sûr?
_Oui, fit le Pistolero en fronçant les sourcils. Sauf qu'il était mauve."

La Tour sombre est le but finale et on ne peut qu'imaginer son importance et de quelles manières il va y parvenir mais on comprend très vite que sa route sera pleine d'embûches et d'ennemis.

Je conclue donc sur un bilan très partagé d'un côté la lecture a été dur par l'histoire qui s’enchaîne avec une impression d'incohérence constante, les différents mondes très différents les uns des autres se suivent sans pause et s'entrechoquent dans un joyeux bordel. Et d'un autre côté la partie de moi qui a aimé ce Pistolero,  dernier de son espèce (il m'a beaucoup fait pensé au docteur Who par ce côté^^) qui tente de parvenir à son but de manière quasi impitoyable.

"Le Pistolero se dit avec détachement qu la lumière, ça faisait vraiment du bien. " 

Je pense que je vais lire la suite car on m'en a dit que du bien. L'histoire s'améliorant au fil des tomes. mais je l'avoue si je l'avais lu de moi même sans rien savoir de la suite j'aurais planté là cette série...
Note finale: 5,5/10
  (J'ai eu beaucoup de mal à le noter et je ne sais vraiment pas si il mérite cette note...)
Et puis j'ai pas arrêté de penser à cette musique pendant la lecture mais je l'imaginais avec beaucoup plus de sang et de violence. Tu enlèves les voix aiguë, rajoute des basses et des coups de fusils et tu es dans l'ambiance^^


Petite Edit!
J'avais oublié mais je l'ajoute pour l'un de mes challenges!
 (j'oublie toujours que j'y participe -__-)

2 commentaires:

  1. Jolie chronique. Je précise que ce 1er tome est le plus difficile des 7 et je ne peux que t'encourager à tenter le 2 qui est complètement différent. Trust me !

    RépondreSupprimer